Le lien entre la performance économique et le bien-être social constitue un enjeu stratégique. « L’un ne peut aller sans l’autre. Or, l’actionnariat salarié comme outil « gagnant-gagnant » à disposition de l’employeur et du salarié doit s’inscrire au cœur de la stratégie patrimoniale et peut faciliter la transmission d’entreprises alors que 700.000 d’entre elles vont changer de propriétaire au cours des dix prochaines années », estime Carole Couvert, Présidente de la CFE-CGC. Dans un monde d’antagonismes, où la confiance entre employeurs et salariés reste si fragile, l’actionnariat salarié est un outil de cohésion sociale et permet de faire converger les intérêts et de regarder dans la même direction. « A condition d’admettre que les accidents de parcours existent et font partie de la vie normale d’une entreprise. Une action ne monte pas jusqu’au ciel mais le rétablissement de la confiance pourrait passer par la mise en place de dispositifs afin de sécuriser, dans la durée, les placements du salarié. Nous devons avancer avec les partenaires sociaux sur ce sujet », conclut Marc Veyron, Président du groupe de travail Epargne salariale du Medef.« C’est un outil qui doit être utile pour tout le monde. Entre 2000 et 2011, 90% des emplois ont été créés en dehors du salariat. Il faut donc généraliser les dispositifs qui créent du lien entre le capital et le travail, quelle que soit la forme de ce dernier. En 2012-2013, l’actionnariat salarié a été délaissé, sanctionné fiscalement. Il faut au contraire se remobiliser autour de cette grande cause », lance Raymond Soubie, Président d’Alixio, qui invite la FAS à prendre la tête de cette mobilisation et les partenaires sociaux à sortir des chemins intellectuels de négociation dans lesquels on est enfermé depuis trop longtemps.
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