Pourquoi la mobilité professionnelle sera le sujet prioritaire des salariés et de la fonction RH dans les 5 prochaines années ?
La première raison est en lien avec la transformation digitale en cours. Le Conseil d’Orientation de l’Emploi (COE) dans une note de janvier 2017 indique qu’environ 10 % des emplois sont vulnérables au vu des avancées technologiques actuelles et près de 50 % des emplois pourraient voir leur contenu évoluer. Les métiers sont en transformation permanente. La seconde raison est l’envie de bouger des salariés. Une étude réalisée par Deloitte dans 29 pays auprès de 7700 Millenials montre que deux salariés sur trois se projettent en dehors de l’entreprise dans les trois prochaines années. Si l’entreprise ne propose pas aux salariés de bouger à l’intérieur, c’est à l’extérieur que le salarié va regarder. La troisième raison est l’engagement ou l’implication. L’enquête Gallup révèle que 87% des salariés ne se sentent pas engagés dans leur entreprise. Une personne sur 10 seulement s’affirme enthousiaste au travail. La France se situe au 18ème rang sur 19 pays européens sondés ! Une des explications est le non choix de son métier ou activité. Il est temps de mettre en corrélation les envies (appétences) avec la réalité.
Et le Big Data entra au service de la gestion des talents
L’arrivée du Big Data et de l’analyse de données dynamiques ouvrent pour les salariés comme les professionnels de la fonction RH de nouveaux horizons. Malheureusement, il existe très peu de solutions digitales au service des deux publics: les salariés et les RH. La fonction RH est actuellement très peu outillée.
“Les données RH ne restent que peu exploitées. Seules 16% des organisations se considèrent matures sur l’analytics RH. Or, les données traitées peuvent nourrir et objectiver l’ensemble des projets RH, dont la gestion des talents, et positionner la DRH en conseil pour les autres directions.” Philippe BURGER Associé Deloitte – Tendances RH 2017
Une solution pour faire correspondre les appétences exprimées par les salariés avec les besoins de l’entreprise
Shairlock est aujourd’hui la première solution qui propose aux entreprises de piloter les envies et évolutions des collaborateurs en fonction de la stratégie business définie par la direction. Ainsi, la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), clé de voûte entre les choix stratégiques de l’entreprise et les besoins opérationnels en Ressources Humaines, s’associe désormais aux potentiels des collaborateurs grâce à une approche d’analyse simple, dynamique et une mise à jour en temps réel. Cette plateforme est enrichie au quotidien par les employés qui acquièrent des compétences et déclarent leurs appétences pour des métiers dans l’entreprise ainsi que par un benchmark intelligent issu du Big Data (extrait du communiqué de presse du 1er juin 2017).
Pourquoi les passerelles (fragiles et mobiles) sont préférées aux ponts (robustes et fixes) ?
La cartographie des métiers (et des compétences associées) pouvait être faite il y a 20 ans de façon statique et être d’ailleurs annexée dans un accord GPEC. Aujourd’hui cela n’a plus de sens. Il faudrait refaire la cartographie tous les 3 mois ! Seules des solutions digitales utilisant le big data peuvent faire une mise à jour au fil de l’eau. Les métiers changent, certains disparaissent d’autres sont créés. Les passerelles entre les métiers se déplacent. Il faut donc une construction mobile (agile). La visualisation de ces passerelles par la solution Shairlock donne des idées aux salariés et la partie pour les RH aide au pilotage.
Construisons des passerelles, communiquons et adaptons en permanence pour une bonne adéquation entre les attentes et les besoins. Cela contribue à un nouveau positionnement de la fonction RH, plus dans l’accompagnement et le conseil en utilisant la gestion digitale des données, moins dans la construction et consolidation de fichiers excel.
Antoine Balourdet et Nathalie Liberman, fondateurs de Shairlock seront présents à Viva Technology sur le stand d’Orange les 15, 16 et 17 juin 2017.