Après de nombreux échanges avec des créateurs de startups, j’ai acquis la conviction que la réussite de leur aventure s’appuie avant tout sur la raison d’être de l’entreprise. Elle doit apporter une solution au regard de besoins insatisfaits ou d’un problème particulier. Blablacar répond à un besoin de déplacement en sollicitant la communauté. Uber apporte un service de réservation simple, avec un prix et un temps d’attente connus à l’avance. La force de l’entreprise tient dans sa capacité à délivrer la promesse, clairement énoncée. J’ai rencontré en début d’année Grégoire Landel, fondateur de CityTaps et sa vision est très claire.
Le problème à résoudre: il y a un milliard d’urbains sans eau courante dans les pays en développement. Ces familles subissent une triple injustice: elles paient l’eau 15 fois plus cher, elles perdent 200 millions d’heures par an pour se fournir en eau et la mauvaise qualité de celle-ci fait perdre aux enfants environ 443 millions de jours d’écoles par an en raison des maladies provoquées. C’est un cercle vicieux infernal.
La solution: fournir l’eau à la demande, payée au rythme voulu par l’utilisateur en fonction de ses capacités et de ses besoins, sans abonnement. Pour cela des compteurs connectés permettent de fournir l’eau et d’effectuer le règlement.
Pour apporter la solution il faut investir, dans des compteurs et leur installation. C’est une solution durable car elle répond aux intérêts de toute la chaine: le fournisseur d’eau a l’assurance du paiement, le consommateur gère lui-même son budget et sort progressivement de la situation d’endettement qui a provoqué précédemment la coupure de l’accès à l’eau.
Avec la croissance du nombre de compteurs et l’amélioration progressive de la fabrication, les coûts vont diminuer et les acteurs vont en bénéficier. Il faut donc amorcer la pompe !
Vous pouvez le faire en participant à la levée de fonds. Vous trouverez sur le site de Citytaps et de Sowefund son partenaire, toutes les informations.
Site de Citytaps
Site de Sowefund
J’ai personnellement investi parce que je crois dans le projet de CityTaps et je suis convaincu du fort impact social. Sur le salon VivaTech j’ai écouté l’échange entre des professionnels de la distribution d’eau en Afrique et Grégoire Landel. J’ai pu me rendre compte de la pertinence de la solution, de la bonne connaissance des contraintes et de la facilité pour adapter l’outil.